George SAND est le pseudonyme de Amantine Aurore Lucile Dupin, romancière et femme de lettre, plus tard Baronne Dudevant, née le 1er juillet 1804 à Paris et décédée au domaine de George Sand de Nohant, dans le département de l'Indre et la région Centre. Elle a fait scandale âvec. sa vie amoureuse agitée et sa tenue vestimentaite masculine. Elle accueillait beaucous de personnalités à son domaine de Nohant, aussi bien des musiciens que des poètes.C'est pendant cet instant qu'elle devint amoureuse et amante de Chopin durant une dizaine d'années (1837-1848). C'est sa relation avec l'avocat républicain Michel de Bourges qui la pousse à s'engager dans la politique. Elle est contrainte d'écrire pour le théâtre à cause d'embarras financiers. Il lui arrive même d'exercer à Nohant le métier de médecin de village. Elle s'installe dans une relation avec un ami de son fils Maurice, Alexandre Manceau qui est pendant dix ans son amant et son secrétaire. Durant toute sa vie, elle ecrira de nombreux romans, le plus connus est la "Mare au diable"
Portrait de claude Monet : Giverny est une petite commune d'environ 500 habitants, situé dans le département de l'Eure et la région de Haute-Normandie à 5 kilomètres environ à l'Est de Vernon; au confluent de la Seine et de l'Epte. Elle se trouve au Nord du Vexin normand et est souvent connue par la maison et le jardin du peintre impressionniste Claude MONET (1840-1926). En 1883, le peintre vient s'installer dans le village, dans une maison qu'il loue et qu'il achête en 1890, il en modifie la forme er réaménage complètement le verger en jardin fleuri. Il fera creuser en 1893 surle bord de l'Eptz, le bassin aux nénuphares duquel il peindra les "Nymphéas". Le 5 décembre 1926, il est enterrré dans le cimetière qui jouxte l'église. A la même époque, plusieurs peintres américains s'installent dans le village et deviennent amis du peintre. C'est alors qu'en 1992 est inauguré le musée d'art américain qui deviendra en 2009 le musée des impressionnistes. La fondation Claude Monet est ainsi nommé, l'ensemble des jardins et la maison du peintre. Avec 530.000 visiteurs par an en 2010, il est le deuxième site en Normandie après le Mont Saint-Michel. La maison de claude Monet.
Le Danube à Bratislava.Par sa longueur, c'est le deuxième fleuve européen après la Volga, avec ses 3019 kilomètres. Deux villes de la Forêt Noire (Allemagne) se veulent être le berceau du fleuve: Furtwarigen où la Breg prend sa source à 1078 m d'altitude et Donaueschingen où les eaux de la Brisach se mèlent au ruisseau précédant. Mais en amont dans le parc du château se trouve une fontaine monumentale du XIXème siècle dite 'Danauquelle' symbolisant la source officielle du Danube.
De sa source il traverse dix pays d'Ouest en Est: l'Allemagne, l'Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Croatie, la Serbie, la Bulgarie, la Roumanie, la Moldavie et l'Ukraine. Il traverse également plusieurs capitales: VIENNE en Autriche, BRATISLAVA en Slovaquie, BUDAPEST en Hongrie et BELGRADE en Serbie. Il finit par se jeter dans la Mer Noire
Portrait de MOLIERE: De son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin qui est né le 15 janvier 1622 à Paris est issu d'une petite famille bourgeoise parisienne. Son père, Jean Poquelin a installé son fond de commerce 2 ans plus tôt avant d'épouser Marie Cresse qui est devenue sa mère. Les deux familles vivent à leur aise. En 1631, son père rachète à son frère cadet un office de "tapissier ordinaire de la maison du roi". A 10 ans, Jean-Baptiste pert sa mère et son père se remarie avec Catherine Fleurette dont il a 3 filles et qui meurt en 1636. Le père de Molière reste veuf. Il obtient la survivance de sa charge pour son fils qui a 15 ans. Quant à ses études nous avons peu de connaissance. C'est à l'âge de 21 ans qu'il se consacre au théâtre. Après la rencontre avec Madeleine et Joseph Bejart, avec qui il fonde "l'illustre théâtre". C'est à ce moment là qu'il prend le pseudonime de Molière. Après la faillite de la troupe, il quitte Paris et parcourt les différentes provinses de 1645 à 1658 en écrivant ses premières farces. De rerour à Paris, il obtient la protection du frère du roi, sa troupe prend le nom de "troupe de Monsieur" puis "troupe du Roy". Sa carrière commence avec "les précieuses ridicules" en novembre 1659. Vite malade du poumon, il continue à jouer et diriger sa troupe tout en écrivant des comédies de genres variés : tirant sur la farce comme "le médecin malgré lui" en 1666 et "les fourberies de Scapin" en 1671, des comédies psycologiques comme "l'école des femmes" en 1662 et "l'avare" en 1668, des comédies-ballets comme "le bourgeois gentilhomme" en 1670 et "le malade imaginaire" en 1673, des comédies plus élaborées comme "le misanthrope" en 1665-1669,"Tartuffe" en 1664,"les femmes savantes" en 1672 et "Don Juan" en 1665. Son oeuvre écrite sur 15 ans montre à la fois une grande variété et une grande vérité humaine, et, en même temps qu'une maîtrise du texte de théâtre et du jeu scènique. Malgré sa maladie il a continué à jouer sur scène et à l'âge de 51 ans, le 17 février 1673 il meurt en jouant une de ses comédies.
Ces cinq articles constituent la phrase suivante : La racine de la bruyère boit l'eau de la fontaine Molière.
Portrait de Jean de LA FONTAINE: Il est né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry. Ses parents, Charles de La Fontaine (Maître des eaux et forêts et capitaine de chasses du duc de Château-Thierry) et Françoise Pidoux, fille du bailli de Coulommiers, ont acheté lors de leur mariage un hôtel particulier où il y passa ses premières années. Le poête gardera cette maison jusqu'en 1686. On sait qu'il a étudié au collège de sa ville natale jusqu'en 3ème où il apprit surtout le latin. En 1641 il rentre à l'Oratoire qu'il va quitter en 1642. Il reprend des études de droit à Paris et fréquente un cercle de jeunes poêtes. En 1649 il obtient un diplome d'avocat au Parlement de Paris. Entre temps en 1647, son père lui organise un mariage de complaisance avec Marie Héricart à la Ferté-Milon; lieu où un contrat de mariage est signé le 10 novembre 1647. Il est alors agé de 26 ans et son épouse seulement 14 ans et demi. Elle lui donne un fils : Charles. Il se lasse trés vite de son épouse qu'il délaisse. En 1658 il entre au service de Fouquet, surintendant des finances et elabore un texte composite à la gloire du domaine de son patron " le songe de Vaux". En 1664, il passe au service des duchesses de Bouillon et d'Orléans. C'est en ce moment là qu'il ecrivit plusieurs contes , mais c'est entre 1668 et 1694 que son oeuvre fut la plus belle "les Fables " mettant le plus souvent en scène, des animaux de façon à corriger les défauts humains.Dans chaque fable il y avait une morale, soit au début ou à la fin. Au début, ces fables ont été écrites pour le dauphin pour l'enseigner et l'éviter qu'il ne fasse pas la même chose que les autres gouvernements. Le 9 février 1695, il est pris de faiblesse en revenant de l'Académie et meurt le 13 avril chez les d'Hervart, dans l'hôtel qui porte ce nom, situé dans la rue Plâtriére, actuellement rue J.J.Rousseau à Paris. Enterré le 14 avril au cimetière des Innocents.
Portrait de Nicolas BOILEAU: dit Boileau-Despréaux. Il est né le 1er Novembre 1636 à Paris. C'est le quinzième enfant de Gilles Boileau,greffier de la Grand'Chambre du Parlement de Paris. Nicolas, dès son plus jeune âge est destiné au droit. C'est d'abord un enfant de constitution fragile qui doit se faire opérer de la taille. A l'âge de onze ans , il commence ses études au collège d'Harcourt et ce n'est qu'en 3ème qu'il rejoint le collège de Beauvais pour étudier le droit qu'il se fait remarquer pour la passion de la lecture. Aidé de sa famille, il se forge de toute pièce une généalogie qui lui accordait un titre de noblesse. Etant donné que son père le destine à une vie de clerc, il entreprend des études de théologie à la Sorbonne, mais sans succés. Il se voit attribuer le bénéfice du prieuré de Saint-Paterne doté de 800 livres de rente qu'il restitue à la mort de son père en 1657. Celui-ci lui permet de vivre modestement et de se consacrer à la littérature. Admis au barreau le 4 septembre 1656 il en est rapidement dégouté et quitte son métier d'avocat. C'est à partir de cet instant qu'il effectue ses premiers écrits que sont "les satires" (1660-1668) inspirés de celles d'Horace et de Juvenal. Il y attaque ceux de ses comtemporains, au contraire il est un admirateur de Molière, La Fontaine et Jean Racine. Les 7 premières satires qui paraissent en 1666 obtiennent un vif succés. Elles sont toutes vivement attaquées. Parvenu à sa maturité, il compose ses "épitres" parues de1669 à 1695. Il est au XVII siècle l'un des principaux théoriciens de l'esthétique classique en littérature. Il meurt le 13 mars 1711 à Paris.
Portrait de Jean de LA BRUYERE: Il est né à Paris le 17 août 1645. Issu d'une famille bourgeoise, son père Louis de la Bruyère (controleur général des rentes de l'hôtel de ville) fut marié à Elisabeth Hamonyer. Fils aîné Il fut vraisemblablement élevé à l'Oratoire de Paris et à 20 ans il obtint le "titre" de licencé de droits à l'Université d'Orléans. Il revint vivre à Paris avec sa famille assez aisée qui lui permis en 1673 d'acheter une charge de trésorier général de France à Caen. Après un court séjour en Normandie, pour son inscription et certaines formalités, il retourna à Paris et vendit sa charge. Depuis le 15 Août 1684, il était le principal précepteur du jeune duc de Bourbon, petit-fils du grand Condét à qui il enseigna diverses matières (philosophie, géographie, droit,etc...). Au mariage du jeune duc avec Mlle de Nantes, petite-fille de Louis XIV, agée de 11 ans et six mois, il fut invité à partager ses leçons avec les deux jeunes. A la mort de Condé il resta dans la maison de celui-ci. C'est en 1688 que parut la première édition des "caractères de théuphraste" suivie de huit autres éditions. Seule la 9ème qui parut quelques jours àprès sa mort (le 11 Mai 1696 à Versailles), mais revue et corrigée par lui, ne contenait rien d'inédit. Il fut élu à l'Académie le 14 Mai 1693, après une première représentation et en remplacement de l'abbé de la Chambre.
Portrait de Jean Racine : Il est né à la Ferté-Milon, dans le département de l'Aisne (02), le 22 Décembre 1639. Issu d'une famille de petits notables (son père est greffier au grenier à sel), il est vite orphelin à l'age de 3 ans (sa mère décède en 1641 et son père en 1643). C'est alors qu'il est recueilli par ses grands-parents, jusqu'à la mort de son grand-père en 1649. Sa grand-mère entre au couvent des religieuses de Port-Royal où Racine rejoint sa marraine qui y est. Il reçoit une solide éducation gréco-latine. Il comprend très bien la littérature, mais s'intéresse beaucoup au théâtre. A 18 ans, il possède une trés forte culture. Il étudie la philosophie au collège d'Harcourt. Après quelques tentatives poétiques dont "Le paysage de Port-Royal "1656), il s'installe à Paris, se lie d'amitié avec La Fontaine. Il célèbre le mariage du Roi par une ode remarquée - La nymphe de la Seine (1660) pour laquelle il reçoit une pension. Dans l'espoir de quelques bénéfices ecclésiastiques, il part pour Uzès chez son oncle, le chanoine Sconin, et envisage de se faire prêtre. Racine n'obtient rien, regagne Paris et reçoit une nouvelle gratification pour son ode -La Renommée aux Muses (1663). Louis XIV soutient d'ailleurs fidèlement l'écrivain dans son entreprise théâtrale. Sa première pièce -La Thébaïde- est jouée en 1664 sans grans succés, mais laisse entrevoirune nouvele forme de tragédie. L'année suivante , Racine triomphe avec -Alexandre-. Il fréquente la Cour, devient l'ami de Boileau, et entame une liaison agitée avec l'actrice Thérèse Du Parc. En dix ans, il accumule les succés et écrit sept grandes tragédies -Andromaque (1667)-Britannicus(1669)-Bérénice(1670)-Bajazet (1672)-Mithridate (1673)-Iphigénie(1674)-Phèdre (1677) et une comédie -Les Plaideurs (1668). Suite à l'accusation d'avoir empoissonné la Du Parc, il rompt avec le théâtre. Il se marie avec une héritière de quinze ans, devient historiologue du Roi, est anobli, et éduque sévèrement ses enfants. Pour plaire à Madame de Maintenon, il revient au théâtre avec -Esther (1689) et -Athalie (1691). Mais ses sympathies jansénistes ne sont pas toujours très bien vues à Versailles. Il meurt cependant gentilhomme ordinaire du Roi le 21 avril 1699, rue des Marais Saint-Germain à Paris, à l'age de 59 ans. Louis XIV accède à la demande qu'il soit inhumé à Port-Royal qui fut détruit par le Roi, et donc, ses cendtrs furent déplacées en l'église Saint-Etienne-du-Mont à Paris.
Il se situe dans le département d'Indre-et-Loire (37), près de Tours et construit sur le Cher. Le premier château édifié remonte au XIIIème siècle, ainsi qu'un moulin fortifié datant de 1230. En 1411, le château est alors brûlé er entièrement rasé. Plus tard , Jean II Marques sollicire Charles VII dans le but de reconstruire le château à un autre emplacement en 1432. Pour cela, appuyé au Cher il délimite un emplacement presque carré qui est cantonné aux angles se quatre tours rondes. Après la famille Marques, c'est la famille Bohier qui en devient acquéreur. Thomas Bohier et sa femme vont entreprendre de nouveaux travaux transformant le domaine et sa mue vers ce que nous observons aujourd'hui. Il rase l'ancien château, conserve la plate-forme d'origine, le nouveau logis est édifié sur les piles du pont de l'ancien moulin. Les travaux durent de 1513 à 1521. Thomas mert en 1524 et sa femme en 1526. A sa mort François Ier implique une fortre amande à ses héritiers, pour malversations et confisque le domaine en 1535. Henri II l'offre à sa favortte, Diane de Poitiers qui fait aménager sur la rive droite du Cher, un jardin qui porte son nom et de faire construire un pont reliant le château à la rive gauche du fleuve, permettant ainsi de créer de nouveaux jardin et d'augmenter et d'accéder à de plus grandes chasses. A la disparition d'Henri II, Catherine de Médicis contraint sa rivale, Diane de Poitiers, à restituer Chenonceau à la couronne. Catherine fait édifier sur le pobt de Diane deux galeries superposées faisant ainsi un espace de réceptions unique au monde, et donnant ainsi au château son aspect actuel. L'histoire du château est marquée par les femmes qui en furent les propriétaires et les bâtisseuses, d'où son surnom " château des dames ". Au lendemain des fastes royaux de la Renaissance, Chenonceau retoune dans le domaine privé. En 1733, le château est acheté par la famille Dupin. En 1799, un petit-neveu (René Vallet de Villeneuve) hérite du château qui restera dans la famille durant 65 ans. Les Villeneuve le vendent à Marguerite Pelouze, née Wilson qui de 1867 à1878 en confie la restauration à un architecte. En 1888 le domaine est saist à la demande des créanciers et racheté par le Crédit Foncier, acquis par M.Terry. Après enchères, Henri Menier (1854-1934) achète le domaine qu'il transmer à son petit-fils : Antoine.
C'est le seul château construit au dessus d'un fleuve et sur un pont.